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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 03:33

Avec le retour du soleil nous pouvons enfin reprendre nos chaussures de montagne pour aller à la découverte des sentiers du Parc National de la Gaspésie. Situé dans la plus haute portion des Appalaches québécoises, il est encore le séjour des derniers caribous au sud du fleuve Saint-Laurent, alors que les orignaux demeurent plus nombreux, pouvant même atteindre deux par kilomètre carré. Nous en apercevrons d’ailleurs un superbe sur le bord de la route. Lorsque nous arrivons au parc nous allons prendre quelques renseignements pour la course que nous envisageons de faire. Malheureusement la zone concernée est occupée par les caribous qui mettent bas. Ce secteur doit donc demeurer préservé durant cette période. Seuls sont tolérés les ours noirs, qui viennent de se réveiller, et les coyotes, tous deux très friands de petits caribous égarés. Nous choisirons alors un autre itinéraire qui nous mènera au Mont Olivine, belvédère de 650 mètre d’altitude, d’où nous pourrons admirer le paysage.

Le 25 mai nous quittons Sainte Anne-des-Monts en direction de Gaspé Les villages sont typiques et quelques phares, encore en activité, méritent le détour. A Grande Vallée nous irons faire un tour sur le plus important port de pêche de la région, avant d’atteindre le Parc National du Forillon, où nous ferons le lendemain une très belle randonnée le long du littoral pour atteindre le Cap-Bon-Ami, impressionnant éperon rocheux face aux îles de la Madeleine, celle d’Anticosti et plus loin Terre-Neuve. En chemin nous croiserons deux sympathiques porc-épics et un renard distrait. Pour plus de détails vous pouvez vous reporter à l’album de photos No 33.

Le soir nous allons enfin déguster la fameuse et célèbre pitoune québécoise, dont il faut vous dire deux mots. Il s’agit de grosses frites molles recouvertes d’une mozzarella canadienne fondue, le tout arrosé d’une sauce originellement brune, d’aspect variable selon les recettes secrètes des chefs. C’est mangeable et ça vous tient quand vous avez faim !

Après une bonne nuit de digestion nous visitons l’incontournable musée consacré à Jacques Cartier qui, en juillet 1534, marqua la présence du Roy de France (François 1er) en Gaspésie, en y érigeant une croix. Il vécu et mourut ensuite dans l’oubli le plus total. Ce fait n’aurait donc pas été retenu par l’histoire, si au XIXème siècle, l’élite canadienne française, voyant son identité menacée lors de la fusion du Haut Canada anglais avec le Bas Canada français en 1841, n’avait pas ressorti l’histoire de Jacques Cartier. Ce dernier, constatant en effet que son équipage s’ennuyait un peu dans cette magnifique baie, organisa pour lui la seule activité de plein air existant pour ce genre de croisière, la confection d’une croix et son érection in situ. Voilà vous savez tout. Pour la suite quelques explications vous seront données notamment sur l’apport des Micmacs en Gaspésie.

NB : Pour vous permettre de situer les régions que nous visitons, vous trouverez dans les liens quelques renseignements géographiques sur le Canada. Vous pourrez ainsi mieux visualiser les régions où nous avons voyagé.

 

 

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