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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 21:51

47 - Version 3 

Pour la plupart des occidentaux, des gens du « Sud », le Grand Nord fait partie de notre imaginaire, même si cette destination est de plus en plus prisée. Cette contrée est également l’objet de nombreux commentaires, souvent alarmistes, générés par les conséquences du réchauffement climatique, dont le fameux passage du Nord-Ouest qui permettra bientôt à des navires commerciaux de relier en été Londres à Tokyo, en économisant plus de 5'000 km en raison de la fonte de plus en plus probable de la banquise. Ce qui fait dire à certains que le Nord serait en perdition, les ours polaires en voie de disparition et que les populations ne pourront plus trouver les ressources nécessaires à leur survie.

Cela semble beaucoup plus complexe. En effet, sont aussi à prendre en considération certains aspects plus positifs liés aux adaptations naturelles, comme l’augmentation importante des richesses halieutiques dans les eaux arctiques et la présence de certaines autres ressources. En fait la seule certitude que nous avons vraiment c’est que notre planète est en train de subir des changements majeurs, qui à terme vont entraîner des conséquences dont nous ne mesurons pas encore l’ampleur en termes de modifications, voire de bouleversements sur le comportement et la vie des hommes. En revanche il subsiste une différence notable entre l’approche occidentale de ces questions et celle des autochtones de l’Arctique, qui semblent capables d’une plus grande adaptabilité que la nôtre. A ce sujet Michèle Therrien, auteure d’un livre consacré aux Inuit (Edition Les Belles Lettres 2012) explique en effet : « Le décentrement et la mobilité sont des mots-clés pour comprendre ces sociétés dont la résilience n’est plus à démontrer. Tout en manifestant leur volonté d’ouverture, elles sont soucieuses de conserver ce qui les différencie: une certaine représentation de l’espace, du temps et des liens qui unissent les humains, les animaux, les défunts, les esprits et qu’exprime avec finesse une langue sans filiation directe avec d’autres langues. Afin d’éviter les jugements à l’emporte-pièce, tels que « la langue et la culture sont menacées, les problèmes sociaux sont insolubles », gardons en mémoire que les Inuit ne sont pas devenus étrangers à eux-mêmes au contact du monde extérieur et qu’ils savent répondre aux défis. »

Communiqué: Touchée par ces populations du Nord et notamment par la force de leur art, Claire Favre, après quatre ans de vie au Québec, a fondé la Galerie nomade Nunamit. Elle propose des expositions-ventes de sculptures du Grand Nord canadien. Elle s’est associée récemment avec Yves Delaunay qui, suite à plusieurs séjours en Arctique, a coproduit un film documentaire sur ce peuple; avec Danièle Holweger, conteuse et Claude Moreillon, photographe animalier, pour organiser un « voyage de trois semaines en terre nordique, du 6 au 28 novembre » à La Julienne, 116 route de Saint-Julien à Genève. Outre les sculptures, le public pourra ainsi découvrir, lors de soirées thématiques passionnantes, des contes, des films, des photographies et assister à une conférence de Michèle Therrien, ethnologue, sur la richesse de la parole et des relations interpersonnelles dans cette culture. Pour plus de détails voir ci-dessous et le site www.nunamit.ch

Et si nous perdions le Nord Programme général

Et si nous perdions le Nord Programme général2

Et si nous perdions le Nord Programme soirée cinéma

Et si nous perdions le Nord Programme soirée cinéma2

AU PLAISIR DE VOUS RENCONTRER A CETTE OCCASION !

 

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